Héloïse d’Argenteuil (~1090 ou (~1101)– †1164 05 16)

La coalition contre Abélard

Selon Abélard, nous l’avons déjà dit, une coalition s’est formée contre lui. Ses anciens maîtres, bien sûr, le chanoine Fulbert de toute évidence, des collègues se démarquant de sa personne pour rester dans les bonnes grâces. Deux ténors de l’église entreront en lice dans le but de jeter le discrédit sur le maître parisien. Saint Norbert, et Bernard de Fontaines.

« Guillaume de Champeaux, abandonnant à la fois la retraite et l’enseignement, s’était réfugié dans les dignités ecclésiastiques. Il était évêque de Châlons-sur-Marne. Ç’avait été un professeur très-habile, un logicien très-ingénieux, et sa réputation était grande; mais elle avait vieilli. Il n’avait su ni souffrir la contradiction ni repousser l’attaque. Son caractère manquait à la fois de générosité et .d’énergie, et, dans le combat, son esprit lui fit faute. Mais il fut un prélat pieux et respecté, placé à la tête de l’épiscopat des Gaules pour la science de l’Écriture sainte. On comprend que celui qui avait régi si longtemps les Écoles sublimes (tel était le nom donné aux cours de haute science) devait faire un grand évêque (…) Il administra son diocèse pendant sept années et mourut regretté de saint Bernard dont il était l’ami et à qui, le premier peut-être, il fit connaître Abélard  »

(Rémusat, 1845, pp. 27, 28)

Selon Abélard, nous l’avons déjà dit, une coalition s’est formée contre lui. Ses anciens maîtres, bien sûr, le chanoine Fulbert de toute évidence, des collègues se démarquant de sa personne pour rester dans les bonnes grâces. Deux ténors de l’église entreront en lice dans le but de jeter le discrédit sur le maître parisien. Saint Norbert, et Bernard de Fontaines.

« Guillaume de Champeaux, abandonnant à la fois la retraite et l'enseignement, s'était réfugié dans les dignités ecclésiastiques. Il était évêque de Châlons-sur-Marne. Ç'avait été un professeur très-habile, un logicien très-ingénieux, et sa réputation était grande; mais elle avait vieilli. Il n'avait su ni souffrir la contradiction ni repousser l'attaque. Son caractère manquait à la fois de générosité et .d'énergie, et, dans le combat, son esprit lui fit faute. Mais il fut un prélat pieux et respecté, placé à la tête de l'épiscopat des Gaules pour la science de l'Écriture sainte. On comprend que celui qui avait régi si longtemps les Écoles sublimes (tel était le nom donné aux cours de haute science) devait faire un grand évêque (…) Il administra son diocèse pendant sept années et mourut regretté de saint Bernard dont il était l'ami et à qui, le premier peut-être, il fit connaître Abélard  »

(Rémusat, 1845, pp. 27, 28)

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