Héloïse d’Argenteuil (~1090 ou (~1101)– †1164 05 16)

La personne d’Héloïse est incertaine

Le consensus des historiens situe la naissance d’Héloïse entre 1090 et 1095, bien que l’esprit romantique la fasse naître en 1101. Il y a donc une marge de onze années qui dissolvent l’aspect de la jeune femme de seize ans, pour celle de vingt-cinq printemps. La légende romantique en fait une demoiselle sapiophile, ce qui l’a rapprochée d’Abélard. Mais les thèses se distordent dès que l’on observe les choses de plus près.

« Héloïse, d’après quelques auteurs s’appelait simplement Louise. Abeilard par un sentiment de flatterie, prétendait qu’elle avait une origine beaucoup plus sublime et que son nom lui venait d’Hélaï, qui en hébreu signifie divinité. Elle était de la famille des Montmorency et nièce d’un chanoine de la cathédrale, nommé Fulbert, ancien aumônier du roi Henri 1^er. »

(Bonnevalle, 1869, p. 11)

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Le consensus des historiens situe la naissance d’Héloïse entre 1090 et 1095, bien que l’esprit romantique la fasse naître en 1101. Il y a donc une marge de onze années qui dissolvent l’aspect de la jeune femme de seize ans, pour celle de vingt-cinq printemps. La légende romantique en fait une demoiselle sapiophile, ce qui l’a rapprochée d’Abélard. Mais les thèses se distordent dès que l’on observe les choses de plus près.

« Héloïse, d'après quelques auteurs s'appelait simplement Louise. Abeilard par un sentiment de flatterie, prétendait qu'elle avait une origine beaucoup plus sublime et que son nom lui venait d'Hélaï, qui en hébreu signifie divinité. Elle était de la famille des Montmorency et nièce d'un chanoine de la cathédrale, nommé Fulbert, ancien aumônier du roi Henri 1er. »

(Bonnevalle, 1869, p. 11)

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